lundi 28 novembre 2011

Le 76 ne répond plus

Le travail de la semaine a porté à l'exploitation des archives du Calvados.

Elles sont payantes certes, mais elles ont au moins le mérite d'être là.

Contrairement à celle de Seine Maritime toujours, dont l'arrivée sur la toile est toujours différée de mois en mois.

Dommage quand même d'avoir combiné, le déménagement des salles de lecture et la mise en place des archives sur le web.
Car aux archives à Rouen, sur les quais, jusqu'à l'année dernière, on pouvait encore accéder à des postes libres d'accès.

Donc l'outil d'exploitation des archives existait déjà et il marchait plutôt bien, il reposait sur la même technologie & interface que celui des Côtes d'Armor.

Ce qui voulait dire que la numérisation était achevée, l'indexation aussi, tout ce qu'il restait à faire était de mettre en place un réseau d'accès ouvert sur l'extérieur.

Depuis Septembre, le déménagement en cours, plus rien, un grand problème de timing quand même, le mieux et qui tombait sous le sens, était de rendre disponible ces archives au "monde" avant le déménagement.
Mais non, sans doute, les généalogistes compte pour du beurre de "Normandie" pour la Seine Maritime et Rouen sa capitale.

En tout cas, beaucoup de généalogistes ont crié au ras le bol d'abord sur le manque d'information sur "la mise en ligne" future, mais aussi parce qu'il n'y a plus rien en ce moment.
Un fil a été initié sur le forum de geneanet.

Après moultes envois de mails et de coups de téléphone, ils ont eu comme réponse le 7 Mars 2012.
C'est long quand même.

jeudi 17 novembre 2011

Reste au Rang !

Qui n'a pas trouvé un jour les termes "noble homme", "bourgeois", "honnête homme", "honorable homme" qualifiant un ascendant et s'être posé la question "Ah Bon ?".

Après la lecture d'un livre de "Jean Louis Beaucarnot" sur la généalogie, je compris que certains de ces termes était un qualificatif permettant de connaitre la position sociale de la personne.
"Honnête" ou "Honorable" pour un notable, voire "bourgeois" et qui pouvait être aussi "noble" à la fois.

Un premier pas avec Baillehache

En tout cas quand j'ai commencé ma généalogie et j'ai pu me frotter à cette réalité en feuilletant les archives numérisées de l'Eure pour y étudier le patronyme "Baillehache".

Pour trouver finalement un Louis Baillehache après avoir été "Sergent de Ville", fut identifié comme Notaire.

Son ascendance reste sujet à discussions, son père s'appelait bien Jacques, marié à une Jacqueline ou Madeleine Mesnier, mais pour retrouver la trace de ce "Jacques" certains sur Geneanet, le donne comme un fils d'un "De Baillehache" originaire de Caen.

Mon étude n'a pas permis de prouver forcément le contraire, mais tout porte à croire que le père de Jacques Baillehache, était un notable originare de la paroisse du "Gros Theil" dans l'Eure.
C'est surtout en examinant les différents actes de baptêmes et parrainage, que j'ai eu cette conviction.

Après, il reste un gros manque sur l'acte de baptême de Louis Baillehache, de son frère Roger et de leur supposée Sœur Brigitte (trouvée par recoupement).

J'ai la conviction contrairement à ce que prétendent certains utilisateurs de Géneanet à travers leurs arbres qu'ils ne sont pas nés à St Georges du Vièvre.
J'ai régardé acte de chaque page des actes de cet époque, il n'y a rien.

De même, sur Geneanet, j'ai trouvé une trace d'un mariage de Jacques Baillehache avec Madeleine Mesnier en 1654 à St Georges du Vièvre.
Les archives numérisées commençant en 1668, j'ai posé la question à cette personne sur la provenance de cet acte.
Et si celui-ci provenait d'un micro-film non mis en ligne par les Archives Départementales de l'Eure ?
Et on m'a répondu "à côté" d'une façon assez décevante.

Cela restera une énigme.

Et ils eurent...

En tout cas, la descendance de Louis Baillehache n'est pas sujette à discussions.
Notable ou noblesse de robe, ses enfants se sont mariès avec des personnes de "leurs" rangs.
Un des fils, Jean François, "Sieur de la Motte", était avocat et était attaché à la Vicomté d'Orbec à Beaumont le Roger, ses descendant directs portent le nom de Baillehache Lamotte d'ailleurs.

Louis Baillehache s'était marié avec la fille d'un Officier du "Roy", Susanne Laignel, de Francois Paul "Sieur du Val", noble homme, comme son père "Paul Laignel".
De cet officier, j'ai essayé de remonter pour voir si l'adage de Mr Beaucarnot au sujet de "on est tous des descendants de Charlemagne" pouvait être vérifié.
Je n'ai pas de doute, mais il me reste encore quelques verifications à faire sur quelques filiations.

Yes, Sieur !

Récemment j'ai trouvé encore trace de quelques "Sieurs".
Ainsi Jacques Bourdon s'établit à Epaignes, marié à "Francoise De Chambourg".

ll était "Archer", ce qui signifiait qu'il faisait partie de l'ancêtre de la Gendarmerie, ici on parlait de la Maréchaussée.

Après quelques péripéties, j'ai trouve son mariage aux Préaux, paroisse de St Michel, fief des "De Chambourg" propriétaire du "Vert Buisson".

Le père de Jacques était originaire de Lisieux, de la paroisse St Jacques, j'ai retrouvé son acte de Naissance, il me reste à retrouver, son ascendance dans le calvados.

Pour sa femme, j'ai retrouvé son frère Nicolas "Sieur du Vert Buisson", "Garde du Corps du Roy", probablement mousquetaire, ainsi que ses parents, Laurent "De Chambourg" et sa mère Francoise "De Tonnetot".

Après les traces "De Chambourg" dans l'Eure sont quasi nuls, leur nom pourrait être une déformation de Cansebourg qu'on trouve plus abondamment ou Erambourg.
Ou pourraient-ils être apparentés ou "De Chambourg de Charlor" originaire du Maine et Loire ?

Pour les "De Tonnetot", une présence intéressante à Equainville, on trouve aussi plus tard dans le temps, autour de cette paroisse des Tonnetot.

En tout cas, je continue toujours à explorer des pistes sur tous mes "SOSAS" sans faire cas de leur appartenance sociale.
La "Case" noble ne permet que de remonter plus loin dans le temps..

On vous a déjà fait le coup de la panne ?

Que faire quand on est bloqués ?
Que le dernier acte trouvé ne laisse pas piste ouverte ?

Précis, pointu !

A l'usage, la généalogie m'a appris à ne rien négliger sur les actes.
Au début, je notais vite fait les dates, le lieu et c'était tout.

Désormais, ce n'est plus le cas:

Ainsi sur un acte de mariage, il faut noter consciencieusement les Présents, les Parents, les lieux d'origine de chacun, ce qui pourrait proposer un début de piste à suivre en cas de blocage.

Sur les Baptêmes aussi, il faut conserver le nom du Parrain et de la Marraine, souvent des membres de la famille directs ou par alliance qui pourrait mettre de remonter le fil.
Avec un peu de chance, il y aura aussi le lieu de provenance de tout ce petit monde et dans des cas très rare, même la date du mariage "légitime".

Les Sites de Généalogie en aide ?

Bien sur l'incontournable Geneanet permet de connaitre une mine d'informations, en interrogeant la base sur le patronyme et en restreignant les lieux au département ainsi qu'une fourchette de dates.

On peut tenter aussi une recherche sur l'individu, si on connait le prénom.

En tout cas, il ne faut pas se borner à faire un copier/coller des informations trouvées.
Trouver les actes correspondants permet d'en apprendre un peu plus sur celle ou celui qu'on cherche et surtout de vérifier l'exactitude des données.

La recherche patronymique permet aussi de restreindre les lieux où le "scan" des actes paroissiaux ou d'états civils devra être effectué.

La lecture page par page est souvent fastidieux avec une calligraphie pas toujours lisible et une qualité de numérisation improbable.

Les sites de bénévoles peuvent aussi donner un coup de pouce si par bonheur quelques bases sont libres d'accès.
Ainsi récemment sur le site de Rouen Généalogie, j'ai tenté ma chance sur un blocage avec le nom "De Chambourg".

Un mariage m'a permis de retrouver une trace à la Paroisse de St Michel des Préaux dans l'Eure.
Et d'avancer ainsi de façon significative.

Google la dernière chance au dernier moment ?

Le dernier recours souvent est de faire sa recherche patronymique directement dans google.
Des fois, on tombe sur des liens de Geneanet qu'on n'aurait pas imaginer.
D'autres sur des sites de particuliers avec un nom, un ville ou un date qui permet continuer à avancer...

vendredi 4 novembre 2011

Etude Patronymique

Comme je le rappelais dans mon introduction à ma généalogie, j'ai commencé en explorant les pages minitel à la recherche de mon nom "Senouque".

A l'époque, parcourant chaque département j'avais noté tout au plus une quinzaine de "foyers" répartis dans le Nord, les Ardennes, Région Parisienne et Bouches du Rhône.

Quelque chose avait aussi de l'importance, d'une manière générale, tous les gens que j'ai rencontre, ont prononcé mon nom "Sé-nouque" alors que dans la famille, nous avons toujours prononcé "Se-Nouque".
Finalement un des seuls héritages oral que je détiens.

Si peu d'individus finalement, étrange ou pas ?

État si vil ?

Au détour de ma généalogie, commençant mes recherches "en ligne", je suis tombé sur une ville des Ardennes Belges, Couvin, qui avaient mis en ligne ses Actes Civils.

En les parcourant un par un, je suis tombé sur un Jean Louis Snouck qui avait eu un garçon "Jean Louis" également.

Une orthographe assez proche de mon nom finalement et quelques actes plus tard le même pour une autre naissance mais orthographié "Senouque".

Me disant qu'il n'y avait pas de fumée sans feu, j'ai alors recherché dans google Snouck et je suis tombé sur une page geneanet .

Au détour dans des descendants, je suis tombé sur une "chronique" sur Josse Snouck qui fut commandant Corsaire et qui commanda "le Brochet" qui signifie "Snouck" en flamand.

Dunkerque, les Flandres...

Et si un Snouck avait émigré dans les Ardennes a un moment donné et que le Curé ou l'Officier d'État Civil avait interprété lors d'un mariage ou acte de naissance et francisé finalement Snouck en Senouque ?

Il reste bien sur à retrouver cet homme s'il existe.

Et à la Racine...

Et puis si le flamand "Snouck" était en fait originaire d'un plus haut, des Pays Bas ?
Le Patronyme "Snoeck" qui se prononce "Snouck" en flamand est lié aussi au Brochet.

Une recherche sur Snoeck permet de voir que c'est assez commun au Pays Bas.

Senouque, Snouck, Snoeck tout ça reste à relier ensemble, mais ça montre bien l'évolution des noms suivant les langues.
En tout cas c'est la seule théorie que j'ai actuellement.

Tout a un début

Quand je me suis connecté à Internet vers la fin du 20e siècle pour la première fois, la première recherche que j'ai effectué avec le site altavista, était avec mon nom.

Beaucoup d'interrogations sur mon nom.

J'avais déjà pratiqué la recherche sur les pages blanches du minitel, pour savoir combien de personnes portaient mon nom plutôt rare, le seul qu'il le portait et que je connaissais était mon père et mes sœurs.

Tradition orale ou mon seul héritage en fait, avec un "oncle" aviateur et un ancêtre instituteur dans les Ardennes à Harcy comme il était gravé sur une médaille en Argent remis "aux méritants" par Napoléon III.

Sur internet, donc, une trace de cet aviateur en la personne d'Albert Senouque, décrit comme le mécanicien ou passager d'un avion piloté par Eugène Renaux qui se posa au Puy de Dome le 7 Mars 1911.

Exploit à l'époque qui leur permis de récupérer un petit magot de 100 000 francs offert par Michelin.

Ensuite je tomba sur le site de Geneanet avec leur moteur de recherche intégré, quelques pistes qu'il fallu explorer et qui me permis de commencer un début d'Arbre à base de fichiers excel et de feuilles volantes.

Ensuite, pourquoi donc se contenter de son patronyme ?

Vint le moment ou j'interrogeai ma famille pour partir dans toutes les directions.:
Du coté de mon père, une piste à explorer dans les archives d'outre mer et à Fécamp.
Du coté de ma mère, de multiples informations obtenues grâce à mes grand parents et des pistes explorer dans un grand rayon autour de Pont-Audemer.

Et quelques années plus tard...

Un logiciel de généalogie sous le coude,
sans limitations de personnages,
Des archives Départementales qui se numérisent et qui se mettent en ligne,
De l'entraide avec d'autres généalogistes
Le site Geneanet qui a pris une grande ampleur
Un arbre qui s'alimente au gré de l'humeur

Et la méthode de traitement des données

Après quelques années, donc quand j'ai réussi à retrouver la trace d'un ascendant, je vais systématiquement, explorer tous les actes des registres paroissiaux ou registres civils via les tables décennales à la recherche du nom ou ses variantes, on parle donc ici de "dépouillement".

La somme de travail pour récupérer cette information est tellement grande, que j'essaie de faire profiter un maximum de monde, c'est pourquoi je publie régulièrement sur ma page.

Quelques erreurs en ligne

Geneanet d'ailleurs fournit parfois des pistes géographiques quand on est bloqué.

D'une manière générale, il ne faut pas reprendre l'intégralité du travail de quelqu'un d'autre sans un minimum de vérifications quand les actes sont disponibles.

Il y a quelques temps, une recherche sur le patronyme "Goran" (avec ses variantes Gorant, Gorand) m'a permis de retrouver la trace d'une ascendante Anne Goran originaire de Boulleville.

Le mariage de ses parents (Jean Goran et Catherine Epeudry) dans toutes les pages se situaient à Beuzeville or j'avais examiné il y a quelques semaines pour la période les registres paroissiaux sans trouver trace de ce mariage.

Il avait toutes les chances de se trouver à Boulleville, ce qui le cas pour la même date (10/02/1689).

Je ne sais pas qui a fait l'erreur, mais merveilleusement tout le monde a copié cette information erronée.

Et après ?

Le but est d'arriver pour chaque ascendant aux limites des archives présentes.
Pour l'instant, ce n'est pas vraiment le cas.

Parfois même, il reste quelques impasses comme mon ascendant Van Hee originaire de Flandres Occidentales.

Néanmoins certaines impasses pourraient se débloquer avec la mise en ligne des Archives Départementales de Seine Maritime, le complément de celles des Ardennes et toujours grâce à l'entre-aide généalogiste.